Poursuivons par les points faibles de cette tablette au clavier hybride
– LE POIDS : La Yoga BOOK se présente comme une tablette, cependant avec son clavier indissociable, le poids de la machine se fait vite sentir. En mode tablette j’ai au la mauvaise expérience des premiers IPad. Vous savez cette petite douleur au niveau des poignets qui nous incitait à acheter rapidement une pochette cover pour pouvoir la poser et regarder des films ou naviguer dans les applications.
Résultat la tablette est sympa en mode ordinateur quand on s’en sert pour du clavier intégré pour la bureautique, ou pour du dessin avec la tablette graphique, Mais en mode tablette pur la Yoga BOOK de est plutôt lourde pour un produit de ce type.
– TABLETTE clavier hybride : Avant que je prenne le temps de lire le mode d’emploi, j’ai cru que la Yoga BOOK était une sorte d’hybride comme la Surface de Microsoft. C’est à dire un ordinateur ultra portable et tactile.
Cette impression est renforcée par le clavier indissociable de l’écran comme je le disais déjà plus haut. En allumant la tablette, j’ai d’abord eu l’impression d’avoir à faire à un ordinateur. C’est au moment de vouloir associer ma souris en bluetooth que je me suis rendu compte qu’il s’agissait uniquement d’une tablette améliorée. Impossible de relier la souri en Bluetooth, d’ailleurs cela n’est pas possible également sur un iPad.
– LE STYLET : Il est moche et surtout difficile à ouvrir. Ok il s’agit d’un stylo connecté pour être au plus proche d’une expérience dessin, mais aujourd’hui il existe des stylos beaucoup plus agréable à tenir en main. Là j’avais l’impression de tenir un stylo de piètre qualité avec lequel je n’avais pas du tout envie de poursuivre mon travail.
C’est quoi ce capuchon ? Il faut user d’une force dingue (je n’exagère pas) pour déloger le stylet et son capuchon. J’ai d’abord tiré normalement puis tenté de devisé en vain, avant d’en déduire qu’il fallait tirer super fort pour le retirer. Il s’agit d’un stylet avec des composants électronique et encore aujourd’hui j’ai peur de le casser à chaque fois que je retire le capuchon.
J’apprécie la possibilité de pouvoir écrire réellement avec une mine sur du papier et qu’il soit retranscris sur l’écran mais ça rajoute à terme un surcoût supplémentaire (9,99euros les trois mines recharges).
Je peux comprendre le besoin de se rapprocher de l’expérience réel du dessin, mais quelqu’un qui achètera la tablette en connaissance de cause ne voudra pas multiplier les mines et autres accessoires pour un appareil dit « nomade ».
Le stylet ayant l’aspect d’un stylo normal, il sera très facile de le perdre et donc par la même occasion de ne pas profiter de sa machine sans passer de nouveau par un nouvel achat (49,99 euros).
– LE SYSTÈME ANDROID : Là il s’agit purement d’un aspect personnel. Je n’aime pas l’absence de fluidité du système Android en général et forcément ça n’aide pas sur une tablette.
Sur le papier, le système semble prometteur et intelligent. En pratique, cela manque encore d’intuition et de souplesse dans la manière de jongler entre les applis, d’autant que tous les logiciels ne sont pas compatibles. On va ainsi pouvoir fenêtrer Gmail, mais pas Drive, la calculatrice ou le dictaphone, mais pas la prise de notes. Bref, la profondeur d’usage n’est pas totalement au rendez-vous.
Apple et Windows ont tous les deux réussi à trouver un agencement intuitif, et j’avoue que de devoir appuyer sur plusieurs touches (quand on est sous Android) pour une simple action est énervant.
Néanmoins quitte à choisir un système pour cette tablette, je prendrai Android parce que son catalogue d’applications est beaucoup plus fournie que celui de Windows.
– LE VRAI POINT NOIR : Si je peux faire abstractions des erreurs dû conception du stylet, du poids, du parti pris en général des concepteurs pour la machine, j’ai été choqué des nombreux défauts liés au système Android.
Après une semaine d’utilisation, la machine est resté bloqué et impossible de l’éteindre. L’écran est resté allumé plusieurs heures.
J’ai cherché sur internet et là je découvre que les tablettes Lenovo ont ce problème récurent de blocage. Donc la solution est donné pour refaire démarrer la machine. Un problème qui persiste sur une nouvelle génération de produits Ca n’est pas rassurant pour l’avenir et me déçoit d’une marque comme Lenovo.
À l’utilisation, surtout en mode vidéo. Il y’a un blocage de l’image quand une notification arrive. Par exemple en regardant la tv depuis une application, à l’arrivée de la notification l’image se brouille, saute, un écran tout gris apparaît et redevient normal à la disparition de la notification.
RESUME
L’intention de Lenovo avec cette tablette au clavier hybride est bonne : offrir un clavier hybride qui serve à la fois à la bureautique, au dessin et à la prise de main manuscrite.
Dommage que le marque ne ce soit pas inspiré de Apple avec son pencil et son Ipad Pro ou bien encore de la Surface de Windows. Parce que la Yoga Book se positionne (sans le dire) comme une concurrente de la Surface et du Ipad Pro.
Mon conseil si vous n’êtes pas encore le proprietaire d’une tablette est de cibler vos besoins au quotidien.
Si vous avez besoin d’un produit léger pour la prise de note, faire du dessin, et rédiger des longs mails, la Yoga Book est préférable à un Ipad.
En revanche, si vous êtes à la recherche d’une tablette pour voir des films, surfer sur internet, répondre à quelques mails, un Ipad ou Ipad Mini suffira largement.
pour (re)voir la partie 1 avec tous les points forts c’est par ici : partie 1
Partie 2/2 du test complet de la #tablette #YogaBook de @lenovofr https://t.co/IVj98EsyG3 #sondage #hitech : vous préférez ?
— Pascal ! (@pascaldasilva82) 6 juillet 2017
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