Qui aurait cru, mais si. C’est possible.
Des hackers ont trouvé une façon d’installer Linux sur la dernière console de Nintendo. Mais comment ont-ils fait?
Bien sûr, je ne suis pas là pour vous faire un tuto, juste pour vous informer de ce qui s’est passé. (D’ailleurs, je déconseille fortement de le faire, mais vous êtes grands…)
En remplaçant l’OS d’origine de la Switch, les hackers ont réussi à installer Linux sur le système. L’idée aurait été de permettre des « homebrews » (jeux créés par des indépendants qui veulent tout faire tout seul) de fonctionner sur la console.
Selon le groupe qui a annoncé avoir trouvé l’exploit (images prises sur leur site), ils se seraient demandés s’il fallait partager l’exploit en ligne ou pas. Leur but aurait été uniquement pour créer des homebrews et non des versions craquées des jeux Nintendo. Finalement, ils se seraient dit qu’il fallait partager les infos parce que, tôt ou tard, quelqu’un d’autre allait le faire.
Selon des informations en ligne, cet exploit est possible grâce à la puce Nvidia qu’utilise la Switch. Le principe est le même que lorsqu’on jailbreak son iPhone. C’est à cause de la même chose. Cependant, il parait que pour la Switch il y a rien à faire pour empêcher cela. Sauf sortir une nouvelle version de la console avec une nouvelle puce.
Nintendo et Nvidia auraient été informé de l’exploit mais, pour l’instant, c’est silence radio. Pas étonnant car ils ne vont pas avouer un souci de sécurité dans leur dernière console.
Pour faire face au problème, il serait possible pour Nintendo de créer un patch pour détecter si une console utilise Linux et de l’empêcher d’avoir accès à certaines fonctionnalités et serveurs (l’eShop ou de jouer en ligne, par exemple), mais c’est pas grande chose quand on y pense.
Le souci est que toute mise à jour du firmware serait, à un moment donné, craqué par les hackers. Une nouvelle version de la console avec une nouvelle s’imposerait, donc.
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