Kairos, l’intégrale
En cette période de fêtes de fin d’année, l’éditeur Ankama a sorti l’intégrale de sa bande-dessinée Kairos le 20 novembre dernier au prix de 19€99 ici Kairos, Intégrale.
L’intégrale de Kairos regroupe les trois tomes de la série, débutée en 2013 et conclue début 2015, crée par le jeune auteur Ulysse Malassagne.
L’univers de Keiros :
Nills et Anaëlle forment un jeune couple qui traverse déjà une première crise, l’amour et les projets d’avenir de Nills semblant se heurter à l’indépendance et surtout à un secret que lui cache Anaëlle.
Ensemble ils se rendent dans la maison d’enfance de cette dernière, une maison abandonnée dans la foret depuis longtemps, où le passé d’Anaëlle va alors les rattraper: dans la nuit, sortant d’un portail, une escouade de dragons viennent enlever Anaëlle.
Nills va prendre son courage à deux mains, sauter à son tour dans le portail, et atterrir dans un nouveau monde pour un voyage qui va le changer aussi bien physiquement que moralement.
Le travail de Ulysse Malassagne :
De premier abord on peut juger le style générale de cette oeuvre simple ou classique, mais une fois rentré dans l’univers on ne peut qu’apprécier le design et les détails apportés sur certaines planches. Le point le plus important du dessin, selon moi, vient du sens du mouvement que l’auteur insuffle à ces personnages. Ulysse Malassagne vient aussi du film d’animation et cela s’en ressent. L’action y est toujours lisible et très agréable à suivre.
Le scénario suit un peu le même principe. Si il se veut au départ un simple conte de fées, imitant le classique « preux chevalier partant sauver la princesse », l’auteur va vite prendre à contre-pied ce schéma, pour nous emmener vers un conclusion « douce-amer » comme je les aime (ce qui n’est pas le cas de tout le monde).
Établir une critique négative sur le plan artistique me semble compliqué. L’oeuvre, très agréable à lire, se veut direct et rapide comme un « road-movie ».
Et c’est peut-être là que peut se trouver le problème, les 192 pages se lisent trop vite. La série aurait put profiter de tomes supplémentaires pour approfondir les ambitions et motivations de plusieurs personnages ou prendre le temps de répondre à quelques questions scénaristiques.
Conclusion :
Au final cette intégral se veut comme son titre, Kairos, un petit dieu de l’opportunité dans la mythologie grec et qu’il faut saisir quand il passe. L’oeuvre d’héroic-fantasy est rempli de qualités aussi bien graphiquement que scénaristique mais vous laissera peut-être un léger gout « doux-amer » comme sa fin. Personnellement j’y serais bien resté quelques planches de plus, dans cette univers.
@Marie Je t’ai reconnu Maman.
Super blog !!!
j’adore les articles surtout celui ci ;)
Continue comme ça Pascal !!
merci beaucoup Marie, je suis certain que Cernunnos appréciera :)