GALAVANT : Le bijou passé inaperçu !

galavant
galavant

Voilà une série ovni comme on les aime ! Si je vous dis comédie musicale, vous faites la moue ? Je vous avoue que moi aussi, avant de tomber sur cette série complètement déjantée ! Rassurez-vous, les chansons sont plutôt courtes et franchement hilarantes. C’est Alan Menken qui a composé les chansons, et à qui on doit les musiques de nombreux Disney (comme Aladdin).

Parodiant l’univers des contes de fées, elle raconte l’histoire de Galavant, un chevalier plutôt dans le creux de la vague depuis que son amour Madalena l’ait quitté pour le cruel Roi Richard. Lorsqu’une princesse au nom imprononçable (Isabella Lucia Maria Elizabetta de Valence) vient lui demander de l’aide, car sa famille a été capturée par le « pas si méchant » Richard, il saisit l’occasion de redorer son image. Ensemble, et avec son valet Sid, ils vont vivre des aventures toutes plus caucasses les unes que les autres.

galavant : des personnages parodiques
galavant : des personnages parodiques

Les personnages oscillent entre le cliché absolu et une certaine profondeur, au fur et à mesure que la caricature s’estompe. Il faut avouer que les acteurs sont particulièrement bons, en particulier Timothy Omundson qui réussit à merveille son portrait d’un roi Richard pataud, naïf et sadique à la fois, ce qui n’est pas une mince affaire !

A notre grand plaisir, les scènes sont souvent loufoques dans ce Moyen-Âge revisité : les anachronismes sont nombreux, surtout dans le langage et les scénaristes jouent énormément sur le comique de situation : entre la scène de joute pathétique avec deux chevaliers malades, ou encore la princesse qui choisit l’argent plutôt que l’amour, tout est fait pour renverser les codes du genre !

De plus, la série regorge de références : que ce soit à Raiponce (car le créateur de la série était aux manettes de ce Disney), ou encore à Grease avec une parodie de « Summer Nights » avec des zombies…

Entre un humour à la Monty Python, des décors ultra kitsch, et une histoire à la Princess Bride, les épisodes, de 22 minutes en moyenne, nous transportent dans une aventure pas comme les autres, un vrai moment « feel good ».

Malgré son succès auprès d’une niche de fans, la série n’a pas réussi à décoller dans les audiences. On le ressent dans la saison 2 qui est encore plus loufoque, et qui s’attaque au côté « sombre » des contes de fées : les créateurs avaient compris qu’ils n’auraient peut-être pas l’occasion de continuer l’aventure. Cependant, Netflix a récemment récupéré Galavant sur sa plateforme ; on espère que cela donnera une nouvelle vie à la série, et qu’une troisième saison verra le jour.

Maldoror pour Pascal Retro Games

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